Ziskakan : un nom qui résonne dans la tête de plusieurs générations de Réunionnais depuis 1979. Alors que le maloya est banni de la place publique, interdit des ondes de la seule radio d’Etat ou des scènes de concerts, Gilbert Pounia et son mythique groupe prônent le post colonialisme et imposent l’idée d’une culture créole libérée de l’esclavage avec des textes engagés.
Si aujourd’hui le maloya est inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco, il a fallu de nombreux combats pour que soient reconnues notre musique mais aussi notre langue et notre culture.
Le 29 octobre 2019, la Bibliothèque Départementale de la Réunion (BDR) a lancé l’exposition, « Ziskakan ? Ziska fé klér ! » à l’occasion de la Journée Internationale de la langue et de la culture créole et d’une soirée hommage célébrant les « karantan » du groupe.
Une exposition pour mieux comprendre comment Ziskakan a permis à la musique et à la littérature créole de prendre sa place dans l’histoire de notre pays, où l’accent est mis sur l’émergence d’une parole engagée et d’une musique métissée qui ont su promouvoir La Réunion au-delà des océans.
Vidéothèque
Bibliothèque
édition Ziskakan
édition Les chemins de la liberté
Galerie
Romans pou Rico
Aquarelles de Alain Séraphine, 1984
Ziskakan
Photographies de Claude Testa, 1979-81